Mais où est l’astronaute?
La démarche pour ce projet est similaire aux précédents. À la base, je n’ai pas de corpus précis. C’est au retour d’un voyage de plongée à San Andres que je remarque que certaines photos prises lors d’une plongée de nuit, offrent des similitudes troublantes avec l’espace stellaire. C’est alors que je me mets à juxtaposer des photos pour tenter de tisser un lien entre elles, d’établir un dialogue entre les différentes images d’une même série et ainsi, créer une histoire à chaque séquence. Les images prises une à une sont anodines mais elles prendront une autre dimension lors de l’assemblage. Le résultat laisse entendre un nouveau monde, à la fois fictif et réel, et suggère un récit de voyage, une aventure cosmique. Le fait d’isoler des éléments, de les sortir de leur contexte réel, permet la mise et scène d’une histoire fictive qui peut se rapprocher de l’exploration spatiale. L’agencement et la sélection des images produisent un nouvel espace et le résultat est saisissant. Le changement de contexte y est surprenant et la similitude entre l’exploration spatiale et la plongée est frappante. Chaque image de cette nouvelle réalité appartient a un double univers; celui du réel et celui des perceptions visuelles. Parfois il s’y dégage une impression d’incertitude et de danger, voire même d’intrigue. Tout ce qui importe, c’est que le lien soit suffisamment puissant pour qu’une histoire se forge et qu’il y ait assez de souplesse pour que le spectateur puisse y faire sa propre interprétation, sa mise en scène personnelle. Tout au long du processus, je conserve le même format qui est de 14 pouces par 34 pouces pour offrir au visiteur un cadre de lecture au rythme régulier.
Par cette démarche, j’espère transporter le spectateur dans un autre univers. Ce que je vois n’est pas nécessairement ce qu’il percevra au travers de son regard, mais j’espère qu’il y trouvera une part de plaisir à regarder et à créer sa propre conquête de l’espace, son propre univers.
Plonger à Riviera Maya
PHOTOS ET VIDEO DE PLONGER À RIVIERA MAYA AU MEXIQUE
Le Livre: Quarante années de Joliettude
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Le livre «Quarante années de Joliettude», photos de Guy Belleville, Conception de Guy Belleville, 78 pages, couverture rigide, format de 13 pouces large X 11 pouces haut, prix : $100,00.
- 13 pouces large X 11 pouces haut, prix : $100,00
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Aussi loin tu peux voir derrière toi, aussi loin tu verras devant toi (Churchill).
Après quarante années à faire activement de la photographie, je peux certifier que cette phrase célèbre de Winston Churchill est vraie. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours utilisé la même méthode de travail, qui consiste à photographier une partie bien précise d’un objet et à le cadrer selon ma vision. Souvent le résultat est très surprenant.
Des années 1970 jusqu’au milieu des années 80, c’est l’apprentissage de la photographie. Déjà, je suis fasciné par le travail en laboratoire, car je peux cadrer la photo selon mon bon désir et lui donner la lecture qui me convient. De 1985 aux années 90, j’expérimente la diapositive et ses nombreuses possibilités. Filtre couleur, travail au flash, étude du mouvement et exploration du procédé Cibachrome. Parallèlement, je suis une formation de photographe professionnel et achète les équipements d’un studio qui ferme ses portes. Je peux donc travailler avec différents formats de caméra dont le 4 X 5 et le 8 X 10. Viens l’ère du numérique. Le passage est difficile mais après coup, je découvre que les possibilités qui s’offrent à moi sont infinies. Malgré le changement, je reviens toujours au même processus d’extraction d’un détail au sein d’un sujet plus vaste.
Après coup, je constate que mon avenir photographique se dessine devant moi, que ma démarche artistique est constante et que les sujets viennent à moi d’eux même.
Pour illustrer «Quarante années de Joliettude», j’ai fouillé dans mes nombreux négatifs noir et blanc 35mm, dans mes photographie imprimées de format 4 X 5, dans mes diapositives, ainsi que dans mes photos numériques pour choisir une centaine de photos. Toutes ces images ont été prises à Joliette, dans des lieux différents. Celles-ci mettent en valeur ma quête vers une créativité infinie. Joliette à déjà 150 ans d’histoire. Pour ma part, c’est une façon de vous convier à explorer ces lieux joliettains, qui m’ont inspiré depuis mes débuts en photographie.
Le Livre: NEW YORK 1978
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Le livre «NEW YORK 1978», photos de Guy Belleville, Conception de Guy Belleville, 58 pages, couverture rigide, format de 13 pouces large X 11 pouces haut, prix : $100,00.
- 13 pouces large X 11 pouces haut, prix : $100,00
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Ici, nous sommes à New York, fin des années 70. Tout y est effervescence. Les artistes ont leur atelier-galerie dans SOHO, la mode est omniprésente, les beaux dimanches en patin à roulettes au Washington Square, les nuits folles dans les « night club » et les boîtes de Jazz, les travailleuses du sexe qui offrent leurs services et les sirènes des policiers et pompiers qui ne dérougissent pas. Bref, ça bouge 24 heures sur 24. C’est la ville la plus animée en Amérique du nord et tous les rêves y sont permis. C’est l’ « Américan Dream ». Jeune et en quête de sensation, je me rends dans la « Big Apple » à plusieurs reprises pour respirer cette folie et ainsi, brosser un rapide portrait du géant.
Indonésie 5 – Lovina et Ubud
INDONÉSIE 5 – LOVINA ET UBUD
Indonésie 4 – La ville de Yogyakarta
PHOTOS ET VIDEO DE INDONÉSIE 4 – LA VILLE DE YOGYAKARTA
Suite à la visite du palais du sultan, nous nous dirigeons vers le palais d’eau en arpentant les nombreuses ruelles du quartier. Au cours du trajet, nous rencontrons un type qui nous dirige vers le site et s’offre pour nous faire visiter le lieu. Le Taman Sari est le palais de détente et de méditation des sultans au 18e siècle, mais aussi le lieu où chaque année, les premiers sultans de Yogyakarta renouvelaient le mariage sacré les unissant à Ratu Kidul, la déesse mère des mers du sud. Des trois bassins du site, le premier servait aux femmes et aux enfants, le deuxième à ses concubines et le troisième au sultan lui-même. Par la suite nous sommes allés voir les ateliers de batik et de confection de marionnettes traditionnelles.
Le lendemain, nous allons au grand marché Beringhardjo où une animation intense y règne et où les femmes se payent la traite dans le magasinage. De mon côté, mon index s’active sur la caméra et je m’en donne à cœur joie. Le reste de la journée, nous flânons dans les rues de la ville et à l’hôtel.
Prochaine visite; le temple de Prambanan. L’enceinte accueille 224 templions Perwara plus ou moins en ruine. Au centre s’ouvre la cour la plus sacrée qui héberge les temples principaux dédiés à la trimurti : le Candi Silva, le Candi Brahma, le Candi Visnu, le Candi Sewu et le Candi Plaosan. Il serait fastidieux d’expliquer la signification de tous ces temples, mais le site est d’une grande beauté.
Le soir même, pour parfaire nos connaissances avec le monde des dieux, nous allons voir le ballet du Ramayana. Écrit par l’auteur Valmiki, le récit principal est celui de Rama, parti à la recherche de son épouse Sita, enlevée par le démon Ravana. Danseurs et musiciens nous offrent un spectacle dans un théâtre en plein air, ce qui est très dépaysant. Après la prestation, nous allons prendre la pose avec les artistes et retournons à l’hôtel en calèche.
Enfin, la dernière journée est consacrée à la visite du temple de Borobudur. Entouré de volcans, dont le fameux mont Tidar –volcan à forte charge symbolique- ce site unique au monde dans sa conception n’est pas, à proprement parler, un temple, mais plus exactement un stûpa, édifice dépourvu de cella (sanctuaire abritant l’image d’un dieu). Conçu comme un mandala, ce monument est un labyrinthe concentrique que le fidèle parcourt en suivant les dix étapes de l’initiation pour parvenir à la sagesse, le stade ultime de la compréhension intuitive étant la shunyata, essence de la pensée bouddhique «Indonésie, Le guide vert Michelin, 2013».
À notre retour, nous avons fait un court arrêt pour visiter le Candi Mendut. Édifié en l’an 800 par le roi Indra, le site se reconnait par sa forme cubique. L’intérêt principal du site réside dans ses trois statues de 3 mètres de hauteur et qui sont les plus belles que l’on puisse voir à Java. Au centre, le bouddha y trône. À sa droite le bodhisattava Avalokitesvara et à sa gauche, le démon repenti Vajrapani. À l’extérieur, un arbre gigantesque règne en maître.
Nouvelle collection: Exploration d’un dépôt ferroviaire 2
Et voilà! Suite et fin de Exploration d’un dépôt ferroviaire. Bon visionnement.
LIEN VERS EXPLORATION D’UN DÉPÔT FERROVIARRE 2
Les œuvres qui composent cette collection font suite à Exploration d’un dépôt ferroviaire. D’aussi loin que je me souvienne, quand je chasse mes images, je recherche dans l’objet concerné certains critères qui lui donneront un sens plastique. Souvent, il est pris en très gros plan, ce qui le rend difficile à identifier correctement, car sa physionomie s’en trouve changée. De plus, il doit avoir une texture intéressante qui aide à faire ressortir les qualités premières du matériau dans lequel il a été construit. Finalement, la lumière qu’il absorbe doit faire ressortir la texture, peu importe l’heure à laquelle la photo est prise. Habituellement, j’impartis à la photo un contraste assez élevé pour faire ressortir les zones de clair/obscur et accentuer la texture.
Pour le présent projet, j’ai utilisé les mêmes repères qui, jusqu’à maintenant, caractérisent mes photographies. Le sujet me dicte ses préférences quant au choix du fini. En couleur ou en noir et blanc, parfois même le mélange des deux rendus s’impose. Je travaille surtout en format numérique, mais j’ai également, dans mes archives, des photos argentiques dont le négatif 2¼ où 4 X 5 a été numérisé et retravaillé à l’aide du logiciel Photoshop. J’ai tiré une trentaine de photos de format 12 X 18 pouces de cette collecte. Elles sont imprimées en UltraChrome sur papier texturé de haute qualité pour faire ressortir toute la texture. Le procédé Ultrachrome de Epson signifie que les cartouches sont remplies avec des pigments et non de l’encre, ce qui assure une longévité accrue aux photos.
Pour organiser cette exposition, je me suis baladé dans un lieu que j’arpente depuis mon enfance, ayant grandi à proximité de la voie ferrée. Il m’alimente constamment en sujets de toutes sortes, prêts à être photographiés. Vieux rails, roues de wagons, clous, boulons et j’en passe, tout y est, le plus petit des objets y trouve sa place, comme le plus gros. Il est difficile de croire que toutes ces pièces, une fois assemblées, servaient de moyen de transport. Ces objets qui, par le passé, ont rendu de grands services à l’homme sont maintenant entreposés en attendant une seconde vie. Passage obligé, ils seront dirigés vers une autre utilité grâce au recyclage des matériaux. Récemment, j’y suis retourné et le ménage y avait été fait. J’ose croire que c’est pour une réutilisation plus adéquate. N’empêche, ce site m’a beaucoup fait voyager… Quelques mètres de terrain physique m’on apporté plusieurs kilomètres d’une odyssée intérieure que j’aimerais partager avec vous en faisant circuler mon travail dans des musées ferroviaires ou du transport canadien et du même souffle, grossir cette collection d’œuvres en allant visiter d’autres lieux similaires dans d’autres villes canadiennes.
Les œuvres que je propose sont issues d’une réflexion photographique sur un lieu en particulier. D’aussi loin que je me souvienne, quand je chasse mes images, je recherche dans l’objet concerné certains critères qui lui donneront un sens plastique. Souvent, il est pris en très gros plan, ce qui le rend difficile à identifier correctement, car sa physionomie s’en trouve changée. De plus, il doit avoir une texture intéressante qui aide à faire ressortir les qualités premières du matériau dans lequel il a été construit. Finalement, la lumière qu’il absorbe doit faire ressortir la texture, peu importe l’heure à laquelle la photo est prise. Habituellement, j’impartis à la photo un contraste assez élevé pour faire ressortir les zones de clair/obscur et accentuer la texture.
Pour le présent projet, j’ai utilisé les mêmes repères qui, jusqu’à maintenant, caractérisent mes photographies. Le sujet me dicte ses préférences quant au choix du fini. En couleur ou en noir et blanc, parfois même le mélange des deux rendus s’impose. Je travaille surtout en format numérique, mais j’ai également, dans mes archives, des photos argentiques dont le négatif 2¼ où 4 X 5 a été numérisé et retravaillé à l’aide du logiciel Photoshop. J’ai tiré une trentaine de photos de format 12 X 18 pouces de cette collecte. Elles sont imprimées en UltraChrome sur papier texturé de haute qualité pour faire ressortir toute la texture. Le procédé Ultrachrome de Epson signifie que les cartouches sont remplies avec des pigments et non de l’encre, ce qui assure une longévité accrue aux photos.
Pour organiser cette exposition, je me suis baladé dans un lieu que j’arpente depuis mon enfance, ayant grandi à proximité de la voie ferrée. Il m’alimente constamment en sujets de toutes sortes, prêts à être photographiés. Vieux rails, roues de wagons, clous, boulons et j’en passe, tout y est, le plus petit des objets y trouve sa place, comme le plus gros. Il est difficile de croire que toutes ces pièces, une fois assemblées, servaient de moyen de transport. Ces objets qui, par le passé, ont rendu de grands services à l’homme sont maintenant entreposés en attendant une seconde vie. Passage obligé, ils seront dirigés vers une autre utilité grâce au recyclage des matériaux. Récemment, j’y suis retourné et le ménage y avait été fait. J’ose croire que c’est pour une réutilisation plus adéquate. N’empêche, ce site m’a beaucoup fait voyager… Quelques mètres de terrain physique m’on apporté plusieurs kilomètres d’une odyssée intérieure que j’aimerais partager avec vous en faisant circuler mon travail dans des musées ferroviaires ou du transport canadien et du même souffle, grossir cette collection d’œuvres en allant visiter d’autres lieux similaires dans d’autres villes canadiennes.
Coup d’oeil sur mon exposition à la bibliothèque Rina-Lasnier
Voici les photos de mon exposition à la Bibliothèque Rina-Lasnier. Merci à la Bibliothèque de m’avoir accueillit ainsi qu’à toute les personnes qui sont venues m’encourager. Guy Belleville